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Il suffit de regarder chez nos voisins !

Dispute à l’hôpital...
mardi 5 avril 2005.


Certains pays européens sont plus "avancés" que nous dans les réformes qu’exigent le pacte de stabilité.

On essaie de nous faire croire que la réforme de la Sécu, en France est une nécessité "française". Les hommes politiques se donnent tellement de mal pour nous faire croire que le référendum sur le traité contitutionnel n’a rien à voir avec le malaise social en France et qu’il ne faut pas mélanger les genres... Surtout si nous sommes tentés de voter NON !

Pourtant le "trou" de la Sécu fait bien partie du déficit public non ? Déficit qu’il faut réduire pour ne pas se faire "sanctionner" par Bruxelles, (même si on arrive à le re-négocier). C’est pour cela qu’on privatise les services publics, et la santé est un service public !

Alors les hommes politiques nous ont "inventé une réforme" de la Sécu. Réforme "Matéï" puis "Douste-Blazy", on peut l’appeler comme on veut, c’est toujours la même, celle initiée par plusieurs gouvernements, qu’ils soient de droite ou de gauche d’ailleurs, (ce qui prouve bien qu’ils ne la laisseront pas tomber facilement puisque de droite où de gauche, ils sont tous d’accord) !

Pour en revenir à l’Europe, en regardant, chez nos voisins, les conséquences de ce qu’on veut nous imposer en France, on se prend à espérer la majorité des électeurs qui sont réellement Européens, ceux qui veulent une Europe sociale et solidaire, une Europe au service de l’égalité des peuples, ceux-là ne se laisseront pas tromper par les discours hypocrites et mensongers d’une classe politique qui ne travaille que pour des intérêts qui n’ont rien à voir avec les notres.

Et quand je dis qu’on peut voir chez nos voisins ce qui nous attend..., je vous livre cet article tout à fait d’actualité !

PAYS-BAS

L’Organisation Nationale de Médecins (la KNMG) souhaite la mise en place d’entretiens d’évaluation et d’échanges entre les médecins. Ceci devrait éviter certaines situations, comme celle qu’à connue l’hôpital Saint Jans Gasthuis dans la ville de WEERT.

L’hôpital a dû fermer le service des soins intensifs pour cause de disputes entre médecins spécialistes. Selon KNMG, les médecins devraient mener ses entretiens entre eux et moins discuter des diagnostics , mais plutôt du suivi des dossiers, de la formation, de la façon de parler aux patients ainsi que des ambitions professionnelles

Pour l’heure, seul l’hôpital Maasland à Sittard connaît ce type d’entretiens, dont le but est de mettre un terme à d’éventuels dysfonctionnements. A cette fin, l’hôpital a formé sept médecins spécialistes pour mener des entretiens avec quarante-cinq de leurs confrères. ( NRC Handelsblad, Rotterdam, le 22 février 2005 ).



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