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La Taïlande va offrir des traitements génériques à tous ses séropositifs.

La Taïlande : un des plus gros producteurs de "médicaments pirates"...
lundi 18 juillet 2005.


BANGKOK, le 14 juillet 2005.

La Taïlande va permettre à plus d’un demi million de ses séripositifs d’avoir accès à des antirétroviraux, bon marché, dans le cadre de la lutte contre le sida, a annoncé, jeudi le Ministère de la Santé.

Le dispositif, qualifié de premier du genre au monde, sera introduit progressivement dans le système national de santé à partir d’octobre.

La Taïlande, qui figure parmi les plus gros producteurs de "médicaments pirates",les antirétroviraux (ARV) génériques, distribue déjà des traitements gratuitement à quelque 50 000 séropositifs dans le cadre d’une projet pilote.

Les médicaments génériques fabriqués en Taïlande seront disponibles dans le cadre des visites médicales à seulement 30 bath (75 cents) dans les hôpitaux, pour les plus démunis, dans le cadre d’une formule de sécurité sociale lancée après l’arrivée au pouvoir de l’actuelle administration.

Ce système de la visite médicale à un prix aussi modique, bien qu’audacieux, avait été critiqué car il ne permettait pas de traiter les malades à pathologie lourde telles que les cancers et le sida.

Dans un premier temps, les ARV vont être disponibles pour les patients les plus atteints, ceux dont le taux de défense immunitaire, les CD4, sont tombés à moins de 200, a précisé un responsable de la Santé.

Plus d’un milion de Taïlandais ont été contaminés par le virus VIH du sida depuis plus de 20 ans, dont la moitié sont morts.

La Taïlande est l’un des pays à avoir le plus vite réagi à l’épidémie de sida, dès la fin des années 80, mais les experts estiment que, depuis l’an dernier, elle a relâché ses efforts contre la propagation de la maladie.

Elle avait acueilli, en juillet 2004, une conférence internationale sur le sida, lors de laquelle les organisations de défense des malades avaient réclamé ardemment l’inclusion des ARV dans le système des visites médicales à 30 bath, afin que les plus démunis puissent en profiter. (AFP)

(NDLR) On peut se demander pourquoi ce qui est possible en Taïlande ne l’est pas en Inde !.



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