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P. Douste-Blazy présentait "sa" réforme ? en mai 2004 ?

Qui a copié ? Quoi de neuf "docteur D.B." ?
lundi 17 janvier 2005.


"De nombreux pays européens ont déjà adopté la formule du "médecin traitant", dispositif mis en place par la nouvelle convention médicale signée en France mercredi, censée faire reculer les gaspillages et optimiser les soins"

Grande-Bretagne : Dans le cadre du système de santé public, les Britanniques doivent consulter leur généraliste, qui les réfère, si nécessaire, à un spécialiste, pour lequel les délais d’attente sont longs. Dans le privé, les consultations sont très onéreuses et non remboursées.

Pays-bas : Le patient doit s’inscrire auprès d’un généraliste référent, généralement près de son domicile, à consulter obligatoirement avant un spécialiste.

Italie : Un patient, quand il s’installe dans un quartier, doit se présenter aux services sanitaires et choisir parmi la liste de praticiens , son médecin traitant. Lors d’une consultation, il ne fait pas l’avance de frais, (sauf 1€ de forfait) et si nécessaire, le médecin traitant oriente le patient vers un spécialiste. Si le malade veut consulter directement, il paie la consultation de sa poche.

Espagne : Comme en Roumanie, il est obligatoire, dans le secteur de la santé publique , -très largement majoritaire- de consulter un généraliste avant un spécialiste.

Pologne : Même chose, sauf pour certaines spécialités (gynéciologie, ophtalmologie, dermatologie, toxicologie, psychiatrie, et oncologie ) qui sont en accès direct.

Croatie : Si un patient consulte un praticien autre que son médecin traitant, ou un spécialiste sans l’avis de son médecin traitant , et s’il ne s’agit pas d’une urgence, ses consultations ne sont pas remboursées.

Slovénie : Il est obligatoire de passer par un généraliste. Un forfait (minimum 5€) est pris en charge par le régime complémentaire de la sécurité sociale auquel tout le monde souscrit .

Belgique : Le médecin généraliste traitant reçoit une rémunération de 19€ par an pour gérer le dossier médical du patient, à condition que celui-ci vienne le voir au moins une fois par an.

Suède, Finlande, Norvège, Danemark : Le passage par un généraliste est indispensable si l’on veut consulter un spécialiste, à moins de se tourner vers le secteur privé, ce que font de + en + de Norvégiens.

Allemagne, Autriche : Le dispositif du médecin traitant n’existe pas nommément, mais un système de forfait incite à observer un parcours de soins . Les Allemands relevant du régime général, qui doivent s’acquitter depuis janvier 2004, d’un forfait de 10€ par trimestre et par maladie lors des consultations chez un généraliste, ne le paient pas chez un spécialiste s’ils ont été envoyés par un généraliste. (En Allemagne, un des instigateurs de la réforme a estimé que la baisse des remboursements de médicaments et les divers forfaits restant à la charge des assurés avaient permis une économie de quelques 5,5 mds d’€). En Autriche, le patient ne s’acquitte qu’une seule fois d’un forfait de 3,63€ ( retenue sur sa fiche de paie ) s’il passe d’abord par un généraliste.

Slovaquie : Le patient ne paie qu’une seule fois le forfait de base de 20 couronnes (0,5€) s’il va chez un spécialiste après le passage chez le généraliste.

Grèce : Les patients s’adressent gratuitement aux divers spécialistes liés par une convention avec leur caisse d’assurance sociale. Mais, la qualité des services, fournie par la principale caisse des salariés est notoirement médiocre, avec de longues listes d’attente, renvoyant beaucoup de Grecs sur le secteur privé non conventionné, où les remboursements sont dérisoires.

Hongrie : Les frais médicaux dans le public sont gratuits, mais les patients doivent quasi-systématiquement s’acquitter de pots-de-vin, bien entendu non remboursés. Le secteur assimilé au "privé" est celui où les pots-de-vin sont les plus élevés.

( AFP le 12/01/2005 )



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