L’honneur de la police a sérieusement été malmené depuis quelques années, l’arrivée de Sarkozy place Beauveau n’a pas amélioré les choses, on le voit bien avec les mises en scène des Mureaux et des Tarteret par exemple…
Je pense aussi à toutes ces bavures restées impunies, je pense à cette affaire de CRS ripoux qui pratiquaient l’extorsion de fond comme d’autres pratiquent le ski de …fond…
Dans ce tableau ministre peu glorieux pour la Police Nationale il y à parfois des signes encourageants comme cette suspension de deux policiers marseillais ultra violents…
L’impunité, ça ne doit pas éxister, c’est une bonne chose que certains policiers aient conscience de ce probleme en faisant le ménage chez eux… Mais il faut aller plus loins, il faut réformer cette émanation de la République qui à coupé les ponts avec les valeurs de la démocratie.
C’est une véritable révolution que j’appelle de mes voeux, une refonte complète du système pour rendre la police au peuple, en faire une force au service des gens, y compris des plus démunis et la rendre digne des valeurs de la République.
Pour etre respectés les policiers doivent prouver leur utilité et redevenir un service au service du public.
mercredi 4 octobre 2006, 8h59 Deux policiers marseillais violents suspendus et renvoyés en correctionnelle MARSEILLE (AP)
Deux policiers marseillais, soupçonnés d’avoir commis des « violences aggravées » sur un vendeur de parfums à la sauvette, ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel, a-t-on appris mercredi de source judiciaire. Les deux fonctionnaires de la Sûreté départementale de Marseille ont été suspendus par leur hiérarchie dans l’attente de leur procès qui aura lieu le 24 octobre. L’enquête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la « police des polices », a permis d’établir qu’ils avaient interpellé sur la voie publique, le 17 décembre dernier, à Marseille, un vendeur de produits de contrefaçon. Dans un bureau de l’hôtel de police, ils se seraient ensuite livrés à une mise en scène, en faisant usage d’une arme, portant des coups et humiliant le gardé à vue, allant jusqu’à proférer des propos racistes à son encontre. La victime, qui a fait l’objet de cinq jours d’interruption temporaire de travail (ITT), a aussitôt porté plainte à sa sortie du commissariat. Les deux brigadiers mis en cause, âgés de 30 à 40 ans, auraient partiellement reconnu les faits.
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