Seafrance, chassez moi cette scop que je ne saurais voir !

Il était un petit navire,

Il était un petit navire…

On cherche alors à quelle sauce

On cherche alors à quelle sauce

Le pauvre enfant-fant-fant sera mangé

Le pauvre enfant-fant-fant sera mangé

Ohé, ohé…

Comme il est étrange de constater que lorsque 2 projets s’affrontent, celui de la liquidation et du chômage pour tout le monde et la reprise de l’entreprise par les salariès, avec leur argent, la « justice » des bourgeois choisi toujours la solution du chômage comme par reflexe, un reflexe ancestral du survie, inscrit dans le code génétique de la classe dominante, car quel meilleur moyen de faire baisser la tête à tous que d’en faire des demandeurs d’emploi, comprenez, des assistés, des pauvres qui tendent la main, qui demande l’aumône, à la merci des patrons et qui savent dire merci quand l’un d’eux leur jete à la figure un CDD à temps partiel payé 800 euros… Les mettre à la merci de la logique predatrice de cette saloperie de capitalisme et ne rien laisser d’autre, effacer toute alternative, toute possibilité de se soustraire à un destin d’esclave.

Et oui chers lecteurs à qui je n’ai pas encore adressé mes voeux sur ce blog que j’ai délaissé j’en conviens, oui le capitalisme n’est pas mort, il est encore en ce début d’année 2012, plein de cette morgue,  traînant derrière lui les chaînes du malheurs tel un spectre répugnant, ces chaînes ce sont celles de notre malheur collectif, celles de nos peurs, celles de nos renoncement, celles de nos rêves brisés et de notre liberté ecrasée, et ce bruit, ce tiquetis de l’enfer est là pour nous le rappeler, oui amis, la lutte des classes existe bel et bien et que de notre émancipation ils ne veulent pas !

Devient chômeur et tait toi, telle est la devise de cette bourgeoisie qui refuse à des travailleurs le droit de devenir leurs propres patrons et de vivre de leur travail sans en être contraint par les forces invisibles du marché et de la rationalité économique cannibale, d’en faire dons au patronat rapace et incapable de ce pays, celui qui à mis cette entreprise à genoux, à force de bêtise et de mépris.

Voyez comme les chiens de garde du système bourgeois se sont jetés tels des molosses affamés sur un os pourrissant, sur ces rumeurs de malversations de la part du CE de Sea France, voyez comme ils se gobergeaient, comme ils s’enthousiasmaient à nous décrire dans le menu détail et avec quelle obscénité, le patrimoine d’un tel ou de tel autre, pour mieux salir le combat de centaine de travailleurs…

Gardez à l’esprit qu’ils ne lâcheront rien et encore moins au moment où leur systeme pourrissant s’effondre…ils viennent encore nous ressasser leur catéchisme pourris et nous tourmenter de leur accusation, de leurs menaces, de leur rigueur, pour nous faire encore plus baisser la tête et entretenir la peur.

Il ne faut pas avoir peur, il n’y a pas d’espoir en dehors de la lutte, seule la lutte émancipe et fait avancer et malheur à celui qui ne le comprendrait pas.

Meilleurs voeux pour cette année de lutte supplémentaire, qu’elle soit celle de leur échec, de leur naufrage, que notre colère trop longuement réprimée les emporte au fond des eaux tumultueuses de l’histoire. Je leur souhaite de finir par le fond comme ils ont fait avec Sea France…

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