Une barbarie bien de chez nous : le folklore taurin.

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Quand on est de passage dans le midi, difficile d’échapper à ces pseudo spectacles mettant en scène génisses, taureaux et autres malheureuses créature livrées à la sauvagerie des hommes.
encierro.jpgOn connait les férias (Nimes, Beziers…), ce sois disant folklore, suivi de beuveries, au cours duquel on lache des taureaux paniqués dans les rues par devant des badeaux avinés.
Tout les ans ces rejouissants spéctacles se soldent par des blessés très graves et parfois même par des morts.

Mais le pompon de la débilité revient quand même, il faut l’avouer, à la corrida.

Cette pratique d’une barbarie séculaire, consiste a martyriser un malheureux taureau, jusqu’à ce que mort s’en suive, dans le but d’amuser une foule composée pour moitié de sadiques et pour autre moitié de crétins.

Pour exciter cette malheureuse bête, tous le moyens sont bons : sciage des cornes (aussi sensible que nos ongles), aiguilles dans les testicules, contention et même drogue…

Le taureau, devenu fou, est prêt pour le spectacle, mais attention il pourrait être dangereux, et oui ça peut arriver… et il pourrait blesser l’uns de nos courageux matador, toreador, piquador.
Pour éviter ces misère on prend soin d’affaiblir la pauvre bête en lui enfonçant des piques acérées (les banderilles) dans le corps, on le fait courrir, on l’épuise, on le harcèle de toute part…

Certains osent invoquer l’esthétique de la souffrance dans cette horreur, mais s’ils aiment tellement l’esthétique de la souffrance qui les empêche de s’enfoncer des piques à brochettes à 10 cm sous la peau ? qui les en empêche ?!

Ce n’est qu’à moitié achevé, que le courageux torrerocorrida10.JPG s’avancera d’un pas héroïque vers le fauve, sous les hourras d’une d’une foule de débiles mentaux, pour mettre un terme aux souffrances abominables de la malheureuse bête.

Quand on voit ce genre de spectacle on comprends mieux ce qui attirait les Romains aux jeux du cirque.
La fascination sadique de la mort gratuite, l’arbitraire, le sentiment de toute puissance poussé à l’absurde et le spectacle désolant de la souffrance inhumaine.

Ce spectacle honteux fait honte à l’Espagne, puisque de nombreux Espagnols s’en détournent, mais pas en France.
On tient à ses traditions ! on s’y accroche en invoquant le folklore, le terroir qui sent bon le sang et le sable chaud, le tissus économique qui en souffrirait… Tout y passe !

Il est courant de voir des peoples ou de politiques s’afficher dans ces spectacles sordides, on citera notamment Roselyne Bachelot, François Fillon, notre premier sinistre, Noël Mamerre (hélas, hélas…), l’acteur Christian Clavier ou encore Christine Bravo…

Les autorités pourtant si soucieuses de la codification des programmes de télévision se gardent bien d’interdire ce répugnant spectacle à la vue des enfants.
On peut hélas constater qu’il est plus facile à un bambin d’assister à une corrida que de voir un film de boules sur le cable…
Certains apprennent même dès le plus jeune age à torturer des animaux…
C’est déplorable ? je sais.

Alors que faire ? dénoncer cette barbarie, lui donner un visage et en finir avec cette mystication confinant à l’escroquerie intellectuelle qui entoure le matador, cette légende de bonne femme qui décrit le matador comme risquant sa vie dans un affrontement mêlant l’esthétique de la mort, le sang et le courage devant une bête sauvage.
C’est ce bric à brac mensonger et très lucratif qu’il faut mettre à terre pour que disparaisse enfin de ce pays cette pratique honteuse.

Il n’y a rien d’esthétique ou de glorieux là dedans, rien si ce n’est de la bêtise et beaucoup de souffrance inutile.

NB: Dans un autre message je parlais des pendaisons en Iran, ce message pourra passer pour décalé mais il ne l’est pas car la barbarie n’a à me yeux qu’un seul visage.

Lien : http://www.anticorrida.com/

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