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Citation de Ricardo Flores Magón, à méditer.


Ricardo Flores Magon (1873-1922) fut l’un des principaux théoriciens de la Révolution mexicaine. Responsable du journal Regeneración, il incarne la tendance radicale, anarchiste et poétique des mouvements qui combattaient pour la terre et la liberté (Tierra y Libertad). Le mouvement zapatiste contemporain de Marcos et la toute récente Commune de Oaxaca (2006) doivent beaucoup à cette pensée
allégorique.

Le mendiant et le voleur
« L’honnêteté ne vit pas à genoux, prête à ronger l’os que l’on daigne lui jeter. Elle est fière par excellence. Je ne sais si je suis honnête ou non, mais je dois t’avouer qu’il m’est insupportable de supplier les riches de m’accorder, au nom de Dieu les miettes de tout ce qu’ils nous ont volé. Je viole la loi ? C’est vrai, mais elle n’a rien à voir avec la justice. En violant les lois promulguées par la bourgeoisie, je ne fais que rétablir la justice bafouée par les riches, qui volent les pauvres au nom de la loi. »

Précarisé, appauvri, terrorisé, méprisé, humilié.

Qui ? qui ?
Vous, moi, nous.
C’est le bilan que je tire de l’évolution des choses depuis une 20aine d’années.

Précarisés nous le somme par un système économique absurde qui a non seulement renoncé à servir les intérêts de la population humaine en faisant du marché le centre de gravité du système et les détenteurs du capital les principaux bénéficiaires de cette logique folle mais aussi en détruisant durablement les éléments constitutifs de toute société civilisée comme les solidarités, la confiance dans l’avenir, le développement personnel…

Appauvris nous le sommes depuis 20 ans, nous travaillons de plus en plus pour en avoir de moins en moins dans la poche, nos vies sont rythmées par le monde du travail, toujours plus brutal et plus exigeant et la consommation effrénée de biens pour la plupart inutiles en guise de palliatif, nous cédons des pans entiers de nos existences à la logique économique et nous oublions l’essentiel : nos proches, nos amis, notre vie intime, la culture, la spiritualité et la lutte pour une autre façon d’exister.
Il s’agit là du plus grave, de la plus insidieuse menace pour notre liberté, je parle de l’appauvrissement mental, celui qui fait des nous des producteurs machinal et des consommateurs compulsifs.
Cette énergie précieuse, celle qui fait de nous des hommes, des femmes, est littéralement pompée par la logique économique, en témoigne les politiques menées depuis 10 ans en faveur de la logique économique, toujours au dépend de la vie intime des individus et de leur qualité de vie.
C’est un véritable viol de nos consciences dont il s’agit.

Terrorisés nous le somme par la fausse violence affichée des médias, les « terroristes » nous menaceraient sois disant… combien ont ils fait de mort au juste ces 10 dernières années en comparaison des destruction insensées produite par les armées de la liberté et du bien aux quatre coins de la planète ?

Terrorisés nous le somme en fait par la peur de perdre le peu que nous avons, la peur de perdre l’emploi qui nous permet de survivre, la peur d’être radiés du chômage, la peur de se voir refuser le RMI par une décision administrative absurde, la peur d’être mis à la porte de son logement et de se retrouver sdf… et la peur des fin de mois, interminables souffrance, inutile et atroce.
Cette peur là ils nous l’ont mis dans nos têtes, ils ont fait de nos vies une enfer pour leur plus grand bonheur, celui des riches, des possédants, jamais rassasiés, jamais comblés.

Méprisés nous le somme par cette police omnipotente, autoritaire qui sert les intérêts des possédants, comme d’habitude…
Méprisés par cette classe de politocard qui ont oublié qu’ils étaient à notre service et par ces cohortes la larbins médiatiques, dociles au service des mêmes, encore et toujours eux…

Humiliés, enfin ! le taser, le scanner qui dévoile notre intimité au regard inquisiteur des flics, les caméras qui nous épient et nous ravalent au rang de criminels potentiels.
Tout cela est la marque de notre servitude présente et future.
La suite ? le toucher rectal avant la montée dans l’avion ? la code barre tatoué sur la nuque ? la puce implantée sous la peau ?

Je ne sais mais je suis sûr d’une chose : la liberté est chèrement acquise et elle doit être jalousement défendue, ceux qui l’oublient redeviendront les esclaves qu’ils ont été.

Il est temps, grand temps de se révolter et de dire STOP, vous ne passerez pas avec votre idéologie d’extrême droite car nous n’avons pas peur et nous avons décidé souverainement que nous étions libre !

Pour l’amour de la vie.

Ne détruis pas la vie, respecte là.
Penche-toi et regarde, c’est merveilleux !
Respecte ce que que tu crois petit car ton ignorance est immense et tu pourrais faire le mal sans le vouloir.
Voilà ce que m’inspire cette interview de Francis Hallé, botaniste.
Très intéressant.

LE MONDE BOUGE – Selon le botaniste Francis Hallé, les plantes ne « végètent » pas, elles sont même plus évoluées que nous. Les connaître et les comprendre est fondamental pour arrêter le massacre des dernières forêts primaires.

Assurément, il y a du Jules Verne chez ce botaniste-là. Parce qu’il avait l’intuition que « tout se passe là-haut », Francis Hallé a exploré la canopée tropicale – étage supérieur de la forêt – sur une étrange plate-forme gonflable, le Radeau des cimes. Une aventure humaine et scientifique hors norme qui a bouleversé notre connaissance du genre végétal, et qui continue, depuis, son bonhomme de chemin (à voir ci-dessous). C’est peu dire que Francis Hallé aime les plantes, et les arbres en particulier. Ce scientifique de renommée internationale, découvreur de « l’architecture botanique », leur a consacré toute sa vie et contribué à renouveler notre regard sur elles et leur « radicale altérité ». Comprendre le règne végétal, dit-il, exige « une révolution intellectuelle ». C’est, aujourd’hui plus que jamais, une urgence alors que les dernières forêts primaires, sommet de la biodiversité et berceau de l’humanité, sont en train de disparaître dans l’indifférence quasi générale. Nous l’avons rencontré chez lui, à Montpellier, à l’occasion de la sortie d’Aux origines des plantes, ouvrage collectif qu’il a codirigé pendant près de trois ans, et magistral hymne à la magie végétale. Poursuivre la lecture de «Pour l’amour de la vie.»

Les bourses mondiales chutent…

Bon ils commencent à nous les briser menu avec leur capitalisme de m….
Qu’ils arrettent de chialer et qu’ils paient leurs dettes.
Comment je fais moi quand j’ai des dettes ?!
On leur à jamais rien demandé, bien au contraire on aimeraient les oublier, ne plus les voir.
On aimerait qu’ils arrettent de nous pourrir la vie avec leur vision débile de la vie, l’égoïsme et la cupidité comme moteur de l’existence, voilà ce qu’ils ont décrété, voilà à quoi se réduit 3 millions d’années d’évolution et de culture pour ces barbares.
Le pillage, objectif ultime d’un système criminel, inutile et cynique, le mensonge pour endormir la vigilance des gens qui travaillent et tout ça avec arrogance, l’arrogance des parasites…
Vous les avez entendu ces oracles, ces professeurs cosinus, nous expliquer depuis 20 ans qu’il n’y a pas d’alternative à cette merde de capitalisme… ces ordures nous on traité de staliniens quand ça les arrangeait,  ils nous ont sorti les 100 millions de morts du communisme à toutes les sauces pour nous faire taire pour le plus grand triomphe du marché tout puissant, omniscient et de sa putain de main invisible…
Laissez faire disaient-ils et il pleuvra des cornichons !
On à vu pleuvoir les dépôts de bilan, la misère des pauvres gens toujours trop chers pour ce système pourri, la pollution, le stress, la peur du lendemain, les délocalisations.
Les citoyens de cette planète n’ont jamais rien demandé à ces financiers, nous n’en attendons rien, nous savons qu’ils ne rapportent rien, l’humanité subit depuis des siècles les décisions stupides de cette caste d’argent jamais rassasiée de ses rapines et quand ça ne va pas il faut encore payer pour sauver LEUR système de merde.
Un exemple : on vient d’apprendre que les responsables de l’assureur américain AIG en faillite et sauvé par le Trésor Américain, se sont offert un pseudo séminaire dans un hôtel de luxe avec chambre d’hôtel à 1000 $ la nuit, sauna, massage etc pour la coquette somme de 400 000 $… quand ça ? pas plus tard que la semaine dernière, au plus fort de la crise au moment ou l’état Américains injectait milliards après milliards pour sauver cette société et tout ça au frais du contribuable américain !
Voilà pour le sens des responsabilité de ces voleurs !
Dites-moi, quand est ce qu’on leur coupe les couilles ?? Il serait temps, oui il est grand temps…

NB : le dessin provient de l’excellent SINE HEBDO

Dernier jour d’un condamné.

En pensant à Troy Davis (voir billet précédent) je ne peux pas m’empêcher de repenser à une lecture qui m’avait marqué, celle du Dernier jour d’un condamné, de Victor Hugo, lisez-le c’est important.
Je ne te connais pas Troy Davis mais je pense à toi, l’idée qu’on puisse attenter à ta vie me remplit d’horreur et d’effroi, les hommes qui commettront ce crime abject ne sont pas meilleurs que toi, le système qui emploie leur cruauté est criminel.
Quel genre d’hommes sont capable d’une telle chose ? Tuer froidement un homme comme eux, un homme qui pense, qui respire comme eux !
J’espère qu’on arrêtera cette monstrueuse machination à temps comme on l’a fait pour Kenneth Foster.

Extrait du Dernier jour d’un condamné – Chapitre XXVI

Il est dix heures.

Ô ma pauvre petite fille ! encore six heures, et je serai mort ! Je
serai quelque chose d’immonde qui traînera sur la table froide des
amphithéâtres ; une tête qu’on moulera d’un côté, un tronc qu’on
disséquera de l’autre ; puis de ce qui restera, on en mettra plein une
bière, et le tout ira à Clamart.

Voilà ce qu’ils vont faire de ton père, ces hommes dont aucun ne me
hait, qui tous me plaignent et tous pourraient me sauver. Ils vont me
tuer. Comprends-tu cela, Marie ? Me tuer de sang-froid, en cérémonie,
pour le bien de la chose ! Ah ! grand Dieu ! Poursuivre la lecture de «Dernier jour d’un condamné.»

Flagrand délit cosmique.

Ce petit point brillant de rien du tout a 8 fois la taille de Jupiter et est éloigné de son soleil 330 fois plus que la Terre…
Vous devez vous doutez qu’un tel gigantisme n’existe pas dans notre système solaire et pour cause, il s’agit de la première exoplanète photographiée !
Le nom de l’étoile : 1RXS J160929.1-210524
Distance de cette étoile : 500 années lumières !
Autant dire qu’on est pas près d’y mettre les pieds.
Les scientifiques on réussi un exploit, celui de capter l’émission infime de lumières envoyée par cette planète à travers l’immensité du vide cosmique, cette lueur noyée dans l’éblouissante lumière de son étoile à voyagé pendant 500 ans avant d’être captée par les instruments des scientifiques.
Imaginez qu’à l’époque où cette lumière a quitté son système solaire Galilée n’était pas encore né et les lunettes astronomiques les plus rudimentaires qu’on puisse imaginer, n’existaient même pas…
Il n’y à que la science pour réussir de tels prodiges.
Vertigineux !

Le rap hadronniKe

Les savants du LHC (Large Hadron collider) viennent de mettre en ligne un clip assez marrant.

Qui a dit que les scientifiques ne savaient pas prendre de la distance ?
Beaucoup de rumeurs ont agité le net ces dernières semaines sur l’éventualité de voir la Terre aspirée dans un trou noir formé après l’une des collisions provoquée par la LHC, je trouve ces rumeurs ridicules.
Nous avons besoin de grands projets scientifiques, nous avons besoin de science et de transcendance et aussi de rêves.
A chaque fois que les humains font de grandes choses il y a toujours des gens pour agiter des peurs, lancer des anathèmes et tenter d’empêcher l’évolution des choses…
Ils posent en général des questions idiotes du genre : « A quoi tout ça va servir ? est-ce qu’on pourrait pas utiliser l’argent à autre choses ? est-ce bien raisonnable ? Dieu est-il d’accord pour de telles choses ?« …
Alors quoi, l’être humain est un herbivore tout juste bon à brouter des billets de banques et à ruminer la tristesse de sa vie assis devant un ordinateur ?
Nous ne sommes pas sur Terre pour vivre comme des bêtes, des projets comme le LHC nous le rappellent, ils nous rappellent que nous avons besoin de comprendre le monde dans lequel nous vivons, tout simplement.
Les dérives utilitaristes sont particulièrement nuisibles et dangereuses car elle réduisent le champ des possibles et la capacité de l’homme à se prendre en main.
C’est la désastreuse histoire des dérives obscurantistes.
Il n’y a d’émancipation que dans la connaissance, l’humanité ne souffre pas de trop de science mais de pas assez de science, de pas assez de savoir et de liberté.
Le LHC aura certainement de très nombreuses retombées en terme de technologie dans des tas de domaines mais je trouve formidable qu’on soit capable de faire des choses juste comme ça… pour comprendre et rêver un peu.

Les interviews du professeur Foldingue

(tiré du n°52 du journal La décroissance)
En lisant ça j’ai failli me reconnaitre ;)

Déconnecté

Professeur, au secours, aidez-moi je suis complètement addict, dépendant, accro, intoxiqué…

Hum ? Alcool, porno, cocaïne, télévision, cigarettes, jeux vidéo, consommation, chocolat… ?
Non, professeur : Internet.

(Pfouuuu… encore un. J’aurais préféré parler sexe.)
D’ailleurs vous n’êtes pas connecté ici ? je sens que je suis déjà en train de faire une crise de manque. Il s’est sûrement passé quelque chose su la « toile » depuis que je suis part de chez moi. Il faut que j’y aille !

Calmez-vous, cher clie… patient.
Professeur, j’ai un blog. Je réagis su tout. Il faut que je vous laisse pour réagir à l’actualité de la matinée. Poursuivre la lecture de «Les interviews du professeur Foldingue»

Tzvetan Todorov nous parle des barbares.

Tzvetan Todorov est chercheur du CNRS, il est l’auteur du livre La peur des barbares, il a été invité dans une émission d’Europe1 pour en parler.
Son approche du sujet est d’une rare clairvoyance, j’ai mis l’enregistrement.
Bien entendu le point de vue de l’interviewer n’a aucun intérêt selon moi… si vous n’êtes pas d’accord rien ne vous empêche de me laisser un petit commentaire :)

 
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Pourquoi j’ai tué par Octave Garnier.

« C’est bien son regard de feu, je le reconnaitrai entre mille » dira de lui l’encaisseur Caby, Octave Garnier dit Octave le Terrassier, était un anarchiste, membre de la Bande à Bonnot qui défraya la chronique au début du 20eme siècle.
Garnier fut exécuté d’une balle dans la tempe par la police le 14 mai 1912 lors du siège de sa planque de Nogent-sur-Marne, à l’issue d’une fusillade qui dura une journée et mobilisa plusieurs centaines de policiers et zouaves.
Son camarade René Vallet fut lui aussi tué lors de l’assaut.
Garnier avait 22 ans.
Je ne cherche bien évidemment pas à justifier les assassinats dont il se rendit coupable lui et ses comparses lors de leurs braquages mais à la lecture de la confession qui suit et qui fut retrouvée par la police dans le planque assiégée je pense qu’il serait stupide de voir en Garnier un simple truand.
Ce texte est très intéressant, il témoigne des injustices qui mèneront le jeune Garnier à faire le choix de la violence.
La violence est-elle légitime quand elle répond à une violence, la violence d’un système qui s’abat sur des enfants, des vieillards, des malades, une violence qui écrase les hommes pour en faire une matière première malléable aux mains des bourgeois ?
Les juriste nous expliquent que nous ne pouvons pas faire justice nous même, mais qui pouvait rendre justice au jeune Garnier à l’époque où le seul choix qui s’offrait à un jeune garçon pauvre était une existence de dur labeur avec l’alcoolisme comme seule issue ?
Qui pouvait rendre justice aux opprimés ? La « justice » des bourgeois ? La « justice » des curés qui promettent aux malheureux une vie après la mort ? mourrez lorsque vous êtes vivant pour vivre lorsque vous serez mort…
Comment un jeune homme plein de vie et d’énergie aurait-il pu accepter une telle existence ?
Garnier fera le choix de la fuite en Belgique dans un premier temps pour échapper au service militaire, sa conscience politique se développera, elle l’amènera à rejoindre des groupuscules anarchistes.
Si Garnier ne s’était pas révolté quel aurait été son destin ? sa vie aurait été celle d’une de l’une de ces brutes dont il parle, pour ensuite finir probablement sous forme de chair à canon sur les champ de bataille de la première guerre mondiale… Voilà le destin que cette société pourrie de la fin du 19eme siècle offrait aux jeunes issus de milieux défavorisés.
Le mérite de Garnier c’est d’avoir su dépasser cette condition, la fuir au prix d’une courte vie.

J’ai trouvé ce texte sur le site suivant : http://infokiosques.net

Infos intéressantes ici : http://fra.anarchopedia.org/Octave_Garnier

Pour ceux qui n’aiment pas lire sur écran vous pouvez écouter ce texte :

 
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Les Mémoires publiés dans ce chapitre sont ceux de Garnier et non de Callemin. Ils ont été trouvés à la villa Bonhours de Nogent-sur-Marne et ont été conservés sous scellés portant le numéro 396 avant d’être versés aux Archives de la Préfecture de Police. Par suite d’une erreur, on a mentionné, page I du manuscrit : « Mémoires de Callemin dit Raymond la Science » et c’est sous ce titre que je les ai reproduits. Je profite de la possibilité qui m’est aujourd’hui offerte pour rectifier et je remercie M. Malcolm Menziès qui m’a signalé l’erreur.
J. MAITRON.
Poursuivre la lecture de «Pourquoi j’ai tué par Octave Garnier.»

Bravo Paul Aries.

Paul Aries sur la décroissance filmée en juin 2008, comme d’habitude c’est excellent.
Le noir et blanc est voulu, plus d’explication ici : http://www.dissidence.tv/Accueil.html

 
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Absolument inflexible

16-06-2008
Le ministère egyptien de l’Intérieur annonce la mort d’au moins 40
immigrants clandestins au large de la Libye. Près de cent autres sont
portés disparus.

Ces candidats à l’exil dans les pires conditions ont été victimes d’un naufrage de l’embarcation de fortune qui devait les conduire vers les côtes Italiennes, selon le ministère égyptien.
Le bateau qui transportait 150 Africains en partance pour l’Europe a sombré le 7 juin, après être parti de Zouwarah, près de la frontière tunisienne.
Par ailleurs, 90 autres clandestins, dont 13 femmes et 7 enfants, ont été secourus lundi au large de l’île de Lampedusa par les garde-côtes italiens. Dimanche, plus de 400 immigrants africains avaient réussi à atteindre l’île.

Une nouvelle qui n’émeut pas grand monde.
Gorgés des fruit de l’indifférence nous avons oublié qui nous étions.
Des hommes, des femmes, des enfants meurent à nos portes mais nous laissons faire car nous avions oublié que ces hommes étaient nos frères, que ces femmes étaient nos soeurs et que ces enfants sont nos enfants.
J’espère que l’avenir nous pardonnera.
En parlant d’avenir voici une nouvelle d’anticipation ecrite par Silverberg, un auteur de science fiction, vous verrez c’est pas mal.
ABSOLUMENT INFLEXIBLE.

Socialistes, il est encore temps de relire Jaurès.

Paul Quiles, dans ce texte parus dans Libe, exhorte ses camarades à relire Jaurès.
Le partis Socialiste doit être tombé bien bas pour en arriver à ne plus connaitre Jaurès…
Espérons que cette supplique ne reste pas lettre morte.

Ce 31 juillet 1914, un cri s’élève dans les rues de Carmaux : «Ils ont tué Jaurès !»… Terrible tragédie, qui se poursuit le lendemain par la déclaration de guerre. C’est à Carmaux que le grand tribun que fut Jean Jaurès a mené ses premiers combats aux côtés des mineurs et des verriers et qu’il a façonné les chemins de sa pensée politique.

Je me souviens de la remarque ironique du patron du Café du croissant, lorsque, le 31 juillet 1994, avec Pierre Mauroy, nous avions déposé une gerbe sur les lieux du drame : «Vous, les socialistes, on ne vous entend parler de Jaurès qu’au moment des commémorations !»

C’était un peu injuste. Sinon, quelle erreur ce serait pour les socialistes d’oublier la modernité et l’actualité de la pensée de Jaurès ! Poursuivre la lecture de «Socialistes, il est encore temps de relire Jaurès.»