Archives pour le mot-clé «biodiversité»

Protégez les droits des peuples autochtones – Sauvez l’Amazonie!

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Le Pérou est le théâtre de heurts violents entre des groupes autochtones qui cherchent désespérément à protéger l’Amazonie et le gouvernement qui a promulgué des lois qui autorisent une exploitation intensive des mines et du bois et l’agriculture à grande échelle dans la forêt ombrophile.

Si le gouvernement et les industries extractives ont gain de cause, la forêt ombrophile péruvienne et ses habitants subiront d’immenses ravages dont les répercussions seront catastrophiques pour le climat de la planète.

Signez d’urgence la pétition ci-dessous et appuyez la lutte courageuse que livrent des populations autochtones pour protéger l’Amazonie — Un politicien latino-américain célèbre et respecté la remettra en notre nom au président Alan Garcia.

Pour participer à la mobilisation mondiale et signer la pétition cliquez ICI
Diffusez cette information.

Sauvons les forêts.

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Campagne de Greenpeace contre le déforestation.

Les moteurs de la déforestation
Vidéo envoyée par gpfrance

Soutenez l’appel ‘ZERO DEFORESTATION’
=> http://www.greenpeace.fr/zero-deforestation

Yves Cochet, un sage chez les Verts.

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Yves Cochet fait partie de ces hommes qui m’auraient fait rester chez les Verts s’ils y avaient été plus nombreux.
Pour l’avoir croisé à deux ou trois reprises, je ne peux que souligner la grande lucidité de cet homme sur l’état de notre civilisation.
Le constat est clair, nous allons dans la joie et l’allégresse droit au mur et ne comptez pas sur nos hommes politiques pour y changer quoi que ce soit.
C’est là le drame de notre temps, une cécité généralisée et une incapacité à imaginer un avenir viable pour l’humanité.
Ce n’est pas du catastrophisme, mais du réalisme, le modèle productiviste trouve déjà ses limites et c’est la nature qui fixe ses limites…
Bien entendu des gens comme Yves Cochet son raillés, moqués, mais qu’importe le rire des imbéciles, un jour ils ne riront plus.
Écoutez Yves Cochet…

 
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La vie d’un truc…

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Brosse à dents en plastique, rasoir jetable, jeans slim à la mode, préservatif, CPU intel (c), revue porno, couche culotte jetable, cassette pour apprendre l’Hebreux en 10 mn, machin qui désodorise les toilettes, souvenir avec un coquillage collé sur une carte postale de merde….
Des « trucs » j’en ai plein à la maison, vous aussi ?
Des « trucs » on en a des tonnes, nous sommes envahis par les « trucs », nous travaillons pour avoir des « trucs », nous souffrons pour accumuler des « trucs », nous polluons pour fabriquer des « trucs » et nous mourrons parfois pour ces « trucs »…

Regardez l’excellent film d’Annie Leonard « The story of stuff » en version sous titrée (plus bas) ou alors en cliquant sur cette bannière :200x57_sos_bannerhorzsm1

Ce film est génial et je vous encourage vraiment à le montrer à vos amis car il aide à comprendre la relation qu’il y a entre notre mode de vie basé sur un consommation effrénée et la destruction des écosystèmes de cette planète.
Un exposé remarquable d’intelligence qui devrait être diffusé dans toutes les écoles.
Le film dure une 20aine de mn.

 
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Pour l’amour de la vie.

Ne détruis pas la vie, respecte là.
Penche-toi et regarde, c’est merveilleux !
Respecte ce que que tu crois petit car ton ignorance est immense et tu pourrais faire le mal sans le vouloir.
Voilà ce que m’inspire cette interview de Francis Hallé, botaniste.
Très intéressant.

LE MONDE BOUGE – Selon le botaniste Francis Hallé, les plantes ne « végètent » pas, elles sont même plus évoluées que nous. Les connaître et les comprendre est fondamental pour arrêter le massacre des dernières forêts primaires.

Assurément, il y a du Jules Verne chez ce botaniste-là. Parce qu’il avait l’intuition que « tout se passe là-haut », Francis Hallé a exploré la canopée tropicale – étage supérieur de la forêt – sur une étrange plate-forme gonflable, le Radeau des cimes. Une aventure humaine et scientifique hors norme qui a bouleversé notre connaissance du genre végétal, et qui continue, depuis, son bonhomme de chemin (à voir ci-dessous). C’est peu dire que Francis Hallé aime les plantes, et les arbres en particulier. Ce scientifique de renommée internationale, découvreur de « l’architecture botanique », leur a consacré toute sa vie et contribué à renouveler notre regard sur elles et leur « radicale altérité ». Comprendre le règne végétal, dit-il, exige « une révolution intellectuelle ». C’est, aujourd’hui plus que jamais, une urgence alors que les dernières forêts primaires, sommet de la biodiversité et berceau de l’humanité, sont en train de disparaître dans l’indifférence quasi générale. Nous l’avons rencontré chez lui, à Montpellier, à l’occasion de la sortie d’Aux origines des plantes, ouvrage collectif qu’il a codirigé pendant près de trois ans, et magistral hymne à la magie végétale. Poursuivre la lecture de «Pour l’amour de la vie.»

La 6eme extinction de masse est à l’oeuvre.

La Terre a déjà connu 5 extinctions de masse dans son histoire, fruit de grand bouleversements géologiques ou astronomiques.

Les grandes extinctions du passé
Les débuts de la vie remontent à 3,7 milliards d’années. Mais il a fallu attendre l’explosion du cambrien, il y a 500 millions d’années (Ma), pour qu’apparaissent les premiers organismes marins complexes. A partir de cette date, cinq grandes extinctions ont eu lieu.

LA PREMIÈRE, IL Y A 440 MA, a fait disparaître 65 % des espèces, toutes marines. Des glaciations importantes suivies d’un réchauffement auraient provoqué de grandes fluctuations des niveaux marins.

LA DEUXIÈME, IL Y A 380 MA, a causé la mort de 72 % des espèces, marines pour l’essentiel. La catastrophe serait due à un refroidissement global succédant à la chute de plusieurs météorites.

LA TROISIÈME, IL Y A 250 MA, a été si importante que la vie a failli ne pas s’en relever. On estime que 90 % de toutes les espèces (marines et terrestres) ont disparu. Les causes de la catastrophe sont encore en débat, mais on pense que d’immenses coulées de lave en Sibérie, peut-être provoquées par la chute d’un astéroïde, ont profondément changé le climat et diminué l’oxygène dissous dans l’eau des mers.

LA QUATRIÈME, IL Y A 200 MA, est associée à l’ouverture de l’océan Atlantique et à d’importantes coulées de lave qui ont réchauffé le climat. 65 % des espèces ont péri.

LA CINQUIÈME, IL Y A 65 MA, est la plus connue, car elle est associée à la disparition des dinosaures et de 62 % des espèces. Les causes avancées sont la chute d’un astéroïde dans le golfe du Mexique et d’importantes coulées de lave en Inde.

PLUS PRÈS DE NOUS, AU COURS D’UNE PÉRIODE ALLANT DE 50 000 À 3 000 ANS, avant aujourd’hui, la moitié des espèces des grands mammifères pesant plus de 44 kg ont disparu. Certains chercheurs incriminent principalement l’homme et estiment que la sixième extinction, celle qui est due à l’action d’Homo sapiens a déjà commencé.

L’homme deviendra probablement la première espèce de l’histoire à être à l’origine d’une extinction de masse. Poursuivre la lecture de «La 6eme extinction de masse est à l’oeuvre.»

Vous savez ce qu’est un éco-tartuffe ?

Sophie Divry, journaliste – Contre Grenelle / environnement
Vidéo envoyée par medvedkine

Intervention de Sophie Divry, journaliste à La Décroissance, lors du contre-grenelle de l’environnement à Lyon, le 6 Octobre 2007.

Les stats de la planète.

Vous aimeriez connaitre le nombre d’hectares de forêt coupés depuis ce matin dans la monde ou l’augmentation de la population mondiale depuis le début de la semaine…
Cette petite animation vous donne ce genre d’information.
Si vous cliquez sur YR, vous aurez les chiffres depuis le début d’années, sur MTH depuis le début du mois et sur NOW depuis le moment ou vous avez appuyé dessus.
Depuis ce matin plus de 50 espèces éteintes… c’est effrayant !

Poodwaddle.com

Alerte à Babylone.

Voici la bande annonce d’un film qui me parait très intéressant.

Je ne l’ai pas encore vu mais ça ne saurait tarder.
Il y a beaucoup de lucidité dans les propos de cet agronome qui voit les dégâts de notre système de production car il est dans le réel contrairement à l’immense majorité des gens qui dorment, trop occupé à consommer ou à survivre… Poursuivre la lecture de «Alerte à Babylone.»

La Déesse du Yang-Ze s’en est allée…

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C’est une bien triste nouvelle, “la Déesse du Yang-Ze”, l’une des 3 espèces de dauphin d’eau douce, a été déclaré éteinte.
Sa disparition, dans l’indifférence générale, est due à l’extrême pollution de son écosystème, le fleuve Yang-Ze.
Les autorités Chinoises ont laissé faire, tergiversant, refusant même le prélèvement pour la mise en captivité des derniers spécimens.
Un nouveau crime de l’espèce humaine dont il convient d’avoir honte. Poursuivre la lecture de «La Déesse du Yang-Ze s’en est allée…»

La biodiversité victime du développement

http://www.roc.asso.fr

La biodiversité victime du développement, Les Echos, 04/01/05

Les paléontologues du Muséum national d’histoire naturelle s’inquiètent pour la biodiversité animale, menacée par les activités humaines.
« Il ne reste plus qu’environ 50.000 éléphants en Asie. Cette espèce est probablement perdue pour la biodiversité. » Au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), Régis Debruyne est sur la piste des pachydermes. Pour ce jeune paléontologue, l’expansion des activités humaines va sonner le glas de cette famille de mammifères débonnaires et boulimiques. « Le XXIe siècle verra disparaître tous les éléphants sauvages de la surface de la terre. Au début du XXe siècle, ils étaient entre 3 et 7 millions », précise Régis Debruyne. Les éléphants d’Afrique, pourtant dix fois plus nombreux que leurs cousins d’Asie, ne s’en sortent pas mieux. « Leur territoire se réduit d’année en année. Il n’en reste plus que quelques centaines en Côte d’Ivoire et plus un seul au Togo. On compte environ 400.000 pachydermes en Afrique. Mais leur taux de disparition est 10 fois plus rapide que celui de leurs congénères d’Asie », regrette Régis Debruyne. Selon cet expert, les tentatives de conservation artificielle des espèces ne sont qu’un palliatif. « Quand les programmes de sauvetage d’une espèce sont lancés, il est déjà trop tard. La préservation n’a de sens que si on maintient les animaux dans leur milieu naturel », observe ce scientifique.
Habitués à explorer le passé à partir d’indices parfois très minces, les paléontologues jettent un regard clinique sur la biodiversité. « Pour nous, 500.000 ans est une période courte. Les techniques actuelles ne nous permettent d’ailleurs pas de faire beaucoup mieux dans la datation des événements », précise Philippe Taquet, directeur du laboratoire de paléontologie du MNHN. Poursuivre la lecture de «La biodiversité victime du développement»